Publié dans Sport

Ministre Haja Resampa - « Faire de la jeunesse un moteur de développement »

Publié le vendredi, 08 décembre 2023

« La jeunesse est l’avenir de ce pays. Et cette jeunesse malagasy est vraiment spéciale. Car quand on lui demande de faire une mission, elle l’accomplit quels que soient les moyens. La preuve, les Jeux des îles.  Madagascar a fini premier du classement des médailles à l’issue des jeux des îles de  l’océan Indien grâce à la potentialité de nos jeunes. Et le ministère de la Jeunesse et des Sports vous donnera tous les moyens nécessaires pour que vous puissiez concrétiser vos souhaits pour le développement de notre pays. Ayez confiance en vous et une conviction dans ce que vous faites. Suivez vos instincts et ne vous fiez pas aux autres », lance le ministre André Haja Resampa, à l’endroit de la jeunesse malagasy.

Suite à la cérémonie officielle de présentation des résultats de la consultation des jeunes et des postes d’action prioritaire, en vue de la révision du programme « Fanoitra » qui s’est tenu le 1er décembre au Carlton Anosy, André Haja Resampa, ministre de la Jeunesse et des Sports, a pris la décision d’organiser un atelier national des jeunes qui va marquer un tournant dans l’enseignement de ceux représentatifs issus de 30 Districts les plus enclavés du pays.

Cet atelier national, deux jours durant, a eu pour objectif de favoriser la forte implication des jeunes provenant de ces Districts dans l’élaboration  participative  un projet de décret portant organisation et promotion des groupements  communautaires  des jeunes  dénommé (VTI) ou Vondron’ny Tanora hoan’ny fanovana ety Ifotony) dans l’ échelon communautaire. Les jeunes qui constituent un outil puissant  pour l’atteinte de l’ODD  vers une communauté  saine, active, pacifique,…autonome  et résiliente au changement climatique.

Chaque jeune participant à l’atelier national a donné son avis pour la proposition d’un décret interministériel sur le pôle emploi, l’autonomisation de jeunes et leur bien-être, la sécurité et le développement. Appuyer aussi les jeunes dans leur « Fihariana », qui

signifie littéralement « façon de gagner de l'argent » et d'insuffler l'esprit d'entreprise aux jeunes à travers un programme d’Agrobusiness.

Les VTI visent, d’une part, l’autonomisation des jeunes et la transformation communautaire à travers  la jeunesse malagasy. D’autre part, les VTI ont une énorme potentielle entre autres pour l’autonomisation de la paix  et l’échelon communautaire (ou Dinan’ny Tanora), l’instauration d’une sécurité pérenne et du développement durable à l’échelon communautaire (Fokontany, Village, Hameau).

Pour une grande première à Madagascar, des  jeunes issus des Districts enclavés comme Maintirano, Beroroha, Mananara Nord, Vondrozo ou encore Betroka ont été réunis au sein d’un même atelier pour discuter ensemble des problématique enjeux et perspectives de la jeunesse. L’objectif étant de mobiliser 7 millions de jeunes d’ici 2028 en vue de contribuer de façon substantielle et concrète à l’atteinte du développement durable 2030.

En tant que de ministre de tutelle et initiateur de ce projet, le patron du MJS a promis de soumettre le texte émanant des jeunes, d’en discuter avec les autres ministères, afin de pouvoir l’introduire,  pour adoption en Conseil de Gouvernement dans les meilleurs délais.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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